activités

La musique
Notre ensemble musical est constitué d’instruments basques traditionnels. Tous les amateurs, voire les professionnels sont les bienvenus dans notre monde de bénévoles.
Nos instruments traditionnels :
Le Txistu est l’instrument musical par excellence des Basques.
Le Txistu est la plus vieille flûte d’Europe : des restes de cette flûte à trois trous ont été retrouvés dans les grottes d’Oxocelaya et d’Isturitz  (près d’Hasparren).
L’Atabal est une sorte de caisse claire mais avec un seul timbre.
Le Triki ou accordéon basque, est très développé et répandu à travers tout le Pays Basque depuis la fin du XIX° siècle. Les percussions viennent également rythmer le tout avec entre autre le tambourin basque, le Pandero.

La danse
Un « peuple qui danse et chante aux pieds des Pyrénées » écrivait Victor Hugo. La danse a toujours été un moment important et convivial qui accompagne de nombreux moments de vie.
Au son des instruments traditionnels basques, txistu eta ttun ttun, flute et percussion, les cours de danse accueillent amateurs et danseurs plus expérimentés.
Des spectacles, à Toulouse et ailleurs, lors de manifestations de Denak Bat ou à d’autres occasions, ponctuent également l’activité danse/musique.

Euskara
L’euskara, la langue basque, est une langue pré indo-européenne que les ethno-linguistes datent du 3ème millénaire avant notre ère.
La langue basque comporte des dialectes parfois très éloignés. Pour que les locuteurs de ces dialectes se comprennent, l’Académie de la langue basque (Euskaltzaindia) a défini lors du congrès d’Arantzazu en 1968 un basque unifié (euskara batua).
L’Euskara batua a été majoritairement défini à partir des dialectes guipuscoan et navarro-labourdin. Le basque unifié investit tous les secteurs formels tels que les émissions de radio-télévision, la presse écrite, internet, la recherche, l’enseignement, la littérature, la politique, l’administration, etc… Dans les domaines informels, en revanche, le basque unifié cohabite avec chacun des dialectes dans un espace où se côtoient ceux ayant le basque comme langue maternelle (euskaldunzahar) et les bascophones qui l’ont appris plus tard (euskaldunberri).
Sur une population totale d’environ 3 millions d’habitants (2 millions dans la Communauté Autonome Basque, 600 000 en Navarre et 300 000 dans la Communauté d’Agglomération Pays Basque), le total de bilingues et de bilingues réceptifs s’élève à 50 % pour la CAB, 30% pour la CAPB et 20 % pour la Navarre.
Denak Bat et ses professeurs bénévoles, vous invitent à découvrir ou perfectionner l’euskara.

Joaldun
Les joaldun, élément important des carnavals basques, qui défilent faisant résonner  leurs imposantes sonnailles afin de réveiller la nature après l’hiver. Ils sont originaires de Navarre, particulièrement des villages d’Ituren et Zubieta.
De nos jours, les joaldun se produisent à d’autres occasions. Ainsi, ceux de Denak Bat participent aussi bien à Herri Urrats qu’à diverses animations du Grand Toulouse.
Des répétitions régulières au local de Colomiers sont organisées avec un équipement en cours de reconstitution.

Kantuz
La rentrée 2019 a vu la renaissance d’une chorale mixte, et cette année elle sera animée par Noëmie et Jérémy.
Le chant complète enfin nos activités et permettra de se réunir pour partager les différents répertoires traditionnels basques et animer les différentes activités de Denak Bat.

Txalaparta
Txalaparta, c’est le son qu’on reproduit sur cet instrument si primitif et si moderne qui n’a même pas de nom : quatre épaisses planches de bois, de différentes essences, et sur lesquelles les musiciens, face à face, frappent de leurs bâtons.
Txalaparta, c’est aussi une onomatopée poétique qui évoque le galop du cheval. C’est le rythme de base à partir duquel les musiciens vont pouvoir se livrer aux plus acrobatiques improvisations, le rythme sur lequel ils se retrouveront pour repartir vers de nouvelles escapades. Et c’est ainsi une époustouflante polyrythmie et polyphonie qu’ils parviennent à tirer, tout en subtilité, de ces quatre planches de bois.
Depuis l’année dernière, nos txalapartari répètent tous les mois et organisent des stages en Pays Basque comme à Toulouse.